LES DISPENSES DE PARENTE | ![]() |
|||
![]() |
|
Ci-dessus : Arbre de Consanguinité - Gregorius Papa 1275 - BM de Bourges | |
Utile : Calcul de degré de parenté, cliquez ! | |
Après avoir été très étendues, les interdits pour un mariage furent limités à des degrés plus raisonnables. C'est ainsi que le mariage entre parents était interdit jusqu'au 4ème degré en ligne collatérale, c'est à dire jusqu'aux cousins issus d'issus de germains, pour une parenté par le sang. Il l'était aussi en cas de parenté par alliance (par exemple entre une veuve et le frère ou le cousin de son mari), et de parenté spirituelle, créée par les fiançailles ou un parrainage; ou filleul et sa marraine, par exemple, ne pouvaient pas se marier : l'habitude fut ainsi prise, pour éviter des situations embarrassantes, de choisir les parrain et marraine dans la famille proche, et nettement plus âgés que leur filleul (les grand-parents étaient pour cette raison souvent choisis). Le parrain et la marraine d'un même enfant ne pouvaient d'ailleurs pas plus convoler, étant devenus "compère" et "commère". Le peu de mobilité sociale et géographique réduisait le choix des conjoints, et les jeunes gens d'un même village étaient souvent tous cousins. Pour se marier, ils devaient alors demander une dispense officielle aux autorités ecclésiastiques, acte évidemment taxé, et mentionné dans l'acte de mariage religieux. L'acte de mariage énonce généralement de son côté le lien de parenté, par exemple parents au 3ème degré (cousins issus de germains) ou parents du 3ème au 4ème degré (l'arrière-petit-fils avec l'arrière-arrière-petite fille de l'ancêtre commun, et fille de son cousin issu de germains). L'acte de dispense, lui, donnera en principe le détail de l'ascendance jusqu'à l'ancêtre commun, sous la forme d'un tableau schématique. | |
DROIT CANON | |
On compte le nombre de générations séparant de l'ancêtre commun. | |
![]() | |
DROIT CIVIL | |
On remonte à l'ancêtre commun, puis on redescend en comptant un degré par génération. | |
![]() |